De façon générale, tous les aliments peuvent provoquer une allergie. Toutefois, certains sont plus allergisants que d’autres : les crustacés, les fruits de mer, certains poissons, les ombellifères (céleri), la cacahuète (légumineuse), le soja, les produits laitiers (surtout chez les enfants), les œufs, certains fruits exotiques comme l’ananas, le kiwi et l’avocat.Les symptômes vont du simple prurit dans la bouche, vomissements, à la réaction anaphylactique sévère avec urticaire-angiodème, difficultés respiratoires et choc (chute de tension, perte de connaissance).
Essentiellement sur la base de l’anamnèse (histoire médicale), car les réactions viennent dans les minutes suivant l’ingurgitation de l’aliment. La confirmation se fait par des tests cutanés et le dosage des IgE spécifiques. Un test de provocation orale peut s’avérer nécessaire.Les extraits commerciaux pour les tests cutanés n’étant pas bien standardisés (qualité douteuse), on recourt à des tests préparés directement avec des aliments frais.Certaines fois, l’aliment incriminé n’est pas évident à déceler, par exemple des cacahuètes peuvent être cachées dans une sauce à salade. Cela demandera une investigation plus complexe.
Le traitement consiste en l’éviction stricte de l’allergène et en le port en permanence d’une trousse d’urgence et d’un passeport d’allergie.
Prévention chez les bébésL’allaitement maternel est à privilégier.Afin de prévenir et dépister les allergies des bébés, il est utile d’introduire progressivement les aliments à raison d’un seul à la fois. De façon générale, le poisson devrait être introduit après l’âge de 2 ans et demi, les noisettes et amandes après 3 ans et les cacahuètes simplement évitées.
Comments are closed.