Les pollens font partie de l’organe reproducteur des plantes.
Ils sont transportés par le vent (aéroportés) ou les insectes sur des kilomètres et se trouvent partout, même en ville.
Chaque plante (essence), arbre, graminée, céréale ou herbacée, a un pollen bien particulier et une période de pollinisation spécifique dans l’année, influencée par le climat et la météorologie.
La période où les symptômes d’allergie sont constatés donne une indication sur le type de pollen provoquant l’allergie.
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Les pollens les plus allergisants sont les petits pollens aéroportés.
Ils pénètrent facilement dans les voies respiratoires, rentrant profondément dans les fosses nasales et les bronches, s’agglutinant ensuite contre les muqueuses nasale et bronchique, ainsi que les conjonctives.
La pollinose, ou allergie aux pollens est aussi connue sous le terme « rhume des foins« . Pour le sujet ayant tendance à faire des allergies, la ré-exposition chaque année aux pollens est un facteur entretenant la pollinose et stimulant le système immunitaire. Entre les périodes de pollinisation, le système immunitaire n’est plus exposé et la réaction allergique s’interrompt.
Les symptômes augmentent fréquemment d’année en année et peuvent commencer à tout âge.
La consultation spécialisée chez l’allergologue permet de poser le diagnostic grâce à :
Le syndrome d’allergie orale croisée (SAOC) est à mentionner ici car il est fréquent pour les patients hypersensibilisés ou allergiques aux pollens d’arbres de souffrir de réactions croisées « pollens-fruits », le syndrome « pomme-bouleau » étant le plus connu.
Ces réactions oro-pharyngées sont provoquées par le contact de la muqueuse buccale avec certains fruits et se manifestent par un prurit, une gêne dans la bouche ou la gorge, parfois aller jusqu’à un asthme ou un malaise.
Les réactions croisées sont dues à la présence d’antigènes communs entre les fruits et les pollens, capables de stimuler le système immunitaire des patients déjà sensibilisés.
Les patients ayant le rhume des foins peuvent donc également avoir des allergies alimentaires aux fruits, pouvant aller jusqu’à l’anaphylaxie. L’allergologue pourra confirmer ce diagnostic et différencier l’allergie alimentaire vraie du syndrome d’allergie orale croisée (pollens-fruits).
A noter que si le patient est désensibilisé aux pollens, les symptômes d’allergie orale croisée peuvent s’améliorer.