Rhinite allergique

  • rhinite allergique saisonnière : prurit/démangeaisons du nez, induisant des éternuements, une rhinorrhée (=écoulement) et des sécrétions. Survient immédiatement lors du contact avec l’allergène et se calme progressivement dès la fin du contact
  • rhinite allergique chronique : obstruction nasale durable, sécrétions, causées par une réaction inflammatoire allergique tardive

Etiologie

  • rhinite allergique immédiate : habituellement due aux pollens (exposition saisonnière) ou aux poils de chats (exposition ponctuelle)
  • rhinite allergique chronique : habituellement due aux acariens ou aux poils de chats (exposition chronique)

NB : se méfier d’une cause non allergique, par exemple une possible déviation nasale ou polypes, induisant une obstruction mécanique

Traitement médicamenteux

  • spray nasal avec anti-histaminiques, cromoglycates ou corticoïdes
  • si nécessaire, l’on peut prendre des anti-histaminiques en comprimés
  • les vaso-constricteurs vendus sans ordonnance sont déconseillés car ils provoquent en quelques semaines des lésions vasculaires de la muqueuse nasale (irréversibles), nommées « rhinite chronique médicamenteuse ». De plus, il existe un effet « rebond » à l’arrêt des vaso-constricteurs, rendant le sevrage difficile.

Traitement curatif

Bien entendu, le traitement étiologique de la rhinite est d’abord l’éviction des allergènes (malheureusement impossible pour les pollens) et ensuite la vaccination allergénique (désensibilisation).